Le Bureau Central de Coordination (BCeCo) est au cœur d’une controverse concernant la gestion des fonds publics alloués au Programme de Développement Local de 145 Territoires (PDL-145). Selon des informations récentes, le BCECO aurait confié un marché de 7 millions de dollars à une entreprise locale pour la communication par le biais de panneaux publicitaires à Kinshasa. Cette décision soulève des questions sur la transparence et l’utilisation efficace des ressources.
Le PDL-145 vise à réduire les inégalités spatiales, à dynamiser les économies locales et à améliorer les conditions de vie des populations congolaises dans les zones mal desservies par les infrastructures et les services sociaux de base. Cependant, l’allocation de fonds aussi importante à des fins de communication suscite des interrogations légitimes.
Il est crucial que les responsables du BCECO rendent des comptes et expliquent comment ces fonds ont été utilisés. Au lieu de financer des panneaux publicitaires, ces ressources auraient pu contribuer à la construction d’infrastructures essentielles telles que des écoles, des centres de santé ou des routes dans les territoires concernés.
La société civile et les citoyens doivent exiger davantage de transparence et de responsabilité de la part du BCECO. Les médias et les organes de contrôle doivent enquêter sur cette affaire et informer le public. Il est temps de mettre fin à de tels détournements de fonds et de veiller à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière responsable et efficace.
L’Observatoire de la dépense publique a déjà exprimé des préoccupations concernant le refus du BCECO de se soumettre au contrôle de l’Inspection générale des finances³. Cette nouvelle révélation renforce ces inquiétudes et souligne l’importance d’une surveillance accrue.
DMK