La conférence-débat animée par Jules Alingete, prévue ce samedi à Paris, a été annulée. Axée sur les avancées et les défis de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dans la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance publique en République Démocratique du Congo (RDC), cette conférence devait avoir comme orateur principal Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances et Chef de Service.
Selon un communiqué de l’IGF, cette annulation de dernière minute est due à une urgence imprévue dans l’agenda de l’Inspection Générale des Finances.
De nombreux autres intervenants étaient prévus pour accompagner Jules Alingete. Parmi eux, l’ambassadeur de la RDC en France, le professeur Emile Ngoy, devait prononcer le discours d’ouverture. Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte, devait intervenir sur le thème « Lanceurs d’alerte : Comment lever la peur pour mieux combattre la corruption et le détournement ? ».
Carlos Martins Bilongo, député national français, devait aborder « le rôle de la transparence parlementaire dans la prévention des abus financiers : pistes d’action pour la RDC ». L’ambassadeur de la RDC en France, également professeur en économie, Emile Ngoy, devait revenir pour exposer sur « le rôle des ambassades dans la diplomatie économique et la transparence financière : une perspective sur la RDC ».
Fifi Masuka, gouverneure de la province minière du Lualaba, devait présenter « L’Inspection Générale des Finances comme outil de la bonne gouvernance au niveau provincial ». Doudou Fwamba, ministre des Finances, allait répondre à la question « Quelles stratégies pour le gouvernement dans la prévention des détournements dans la chaîne des dépenses publiques ? ».
Guy Mafuta Kabongo, député national congolais et président de la Commission Économie et Finance (ECOFIN) à l’Assemblée nationale, devait exposer sur « le contrôle parlementaire des finances publiques et la restauration des pratiques de bonne gouvernance : enjeux et perspectives ». Eric Coquerel, président de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale française, devait parler des « Mécanismes internationaux pour lutter contre la fuite des capitaux : quelles solutions pour la RDC face à l’évasion des fonds publics ? ».
Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement congolais, devait discuter « le rôle des médias dans la sensibilisation et la dénonciation de la corruption en RDC ». Enfin, Jimmy Munganga, président de la Cour des comptes de la RDC, était programmé pour exposer sur « Le rôle de la Cour des comptes dans le renforcement de la transparence financière : stratégies et mécanismes de contrôle ».
L’orateur principal, Jules Alingete Key, devait conclure avec une intervention sur « les défis actuels et les perspectives d’avenir » avant une série de questions-réponses.
L’année 2025 pour l’IGF sera placée sous le signe de la sensibilisation contre la corruption. « Nous devons tous travailler pour améliorer la gouvernance des finances publiques », a exhorté Jules Alingete lors d’un entretien avec les journalistes mardi dernier.
Par Didier Mbongomingi

