“Ni de près, ni de loin, Tshilejelu est comme le programme de 100 jours. Ici nous parlons d’un projet public-privé”. C’est en ce terme que le Directeur Général Adjoint de CREC 7, entreprise chinoise qui exécute les travaux dans le cadre de ce projet lancé par le Chef de l’Etat a réagi au communiqué de L’ODEP.
L’Observatoire des dettes publiques dans son communiqué dit ne pas comprendre comment le Projet Tshilejelu est financé. Ce qui a poussé l’inspection générale des finances à exiger dans une correspondances adressée à la Société CREC7 deux jours avant le lancement du projet Tshilejilu, de payer 16% de TVA au trésor public. Pourtant, le prêt obtenu auprès de la banque par CREC7 inclu des garanties et la TVA lors des remboursements.
Pour Stéphane Mundabi, L’ODEP et L’IGF n’ont simplement pas compris le soubassement du projet Tshilejilu. A l’ODEP, le DGA de CREC7 a rappellé que c’est depuis 2019 que la société chinoise a entrepris des démarches pour gagner ledit marché en entamant toutes les procédures administratives legales y afférentes mais aussi passant par le marché public.
C’est dans cette optique que CREC7 a eu un financement entant que client et une société privée à partir d’une banque de la place pour exécuter les travaux, a indiqué sieur Stéphane Mundabi. Un financement remboursable par le Gouvernement car la société ayant fait des garanties auprès de la banque pour préfinancer Tshilejelu.
Par ailleurs, le DGA de CREC7 a surpris l’opinion en affirmant que jusqu’à preuve de contraire, le Gouvernement n’a octroyé aucun fond en faveur du groupe CREC7 pour l’exécution des travaux. Tout est fait grâce au crédit de CREC7 auprès des banques de la place. Cependant, les infrastructures n’étant pas un bien privé, le gouvernement à travers FONER s’est engagé à rembourser ces fonds. Pour des raisons de transparences, CREC7 introduit chaque trimestre les factures d’exécution des travaux auprès de FONER pour évaluer le coût et le dépenses déjà engagées dans le cadre du Projet Tshilejelu.
Voilà pourquoi, CREC7 a invité l’ODEP à retirer son rapport qui souffre d’incohérence notoire et de manque d’information le poussant à affirmer des choses qui ne tiennent pas debout selon lequelles le Chef de L’État devrait passer au parlement pour adoption du projet Tshilejelu.
“L’ODEP doit simplement retirer sa publication et j’insiste” a martelé le DGA de CREC7.
Selon le DGA de CREC7, sa société a simplement répondu favorablement à l’appel du Chef de L’État appelant tous les compatriotes et opérateurs économiques exerçant en RDC à accompagner le développement du pays.
Il sied de rappeler que, l’exécution du tous les travaux pour la zone Kinshasa fixée est de 28 mois . D’ailleurs, le remboursement va au-delà de la période de remboursement prévue 12 ou 16 ans.
“Il ne faut pas empêcher les initiatives des entrepreneurs qui veulent aider L’État congolais” a conclu le DGA de CREC7 Stéphane Mundabi.
Hubertine Kalala

