« C’est grâce à vous que le monde a su qu’il y a une presse au Congo, lorsque l’un d’eux est inquiété », sont les premiers mots tenus, publiquement par Eliezer Ntambwe. C’est au cours d’un point de presse organisé par les Journalistes Engagés pour la démocratie et la promotion des droits de l’Homme, dans la commune de la Gombe au siège de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).
Le chroniqueur du Magazine Tokomi Wapi a alloué le combat mené par ses confrères. Il a poursuivi en affirmant que cette bataille est de donner et de laisser le droit à ceux qui veulent transmettre un message d’une manière ou d’une autre.
« Ma prière est que cette dynamique puisse continuer et au cas où quelque chose arrive à l’un de nous », a souhaité l’incriminé journaliste.
Selon lui, les journalistes doivent se soutenir de la même manière qu’il a été soutenu.
Enfant de Bailleur, comme l’appellent ses fans, a également rendu des vifs hommages à ceux, qui fréquentaient régulièrement son bureau, soit ceux qui étaient dans les démarches pour avoir les informations par rapport à ce lui est arrivé.
Prenant parole, les avocats de l’accusé se sont réjouit de la libération de leur client. Ils ont affirmé que tout revient au Ministère Public, pour ne pas faire le droit fictif.
« Vaut mieux être pauvre libre plutôt que riche, mais enchaîné », ont-ils appuyé.
Dans leur déclaration commune, les journalistes engagés n’ont pas manqué fustiger le comportement du président de l’Union Nationale de la Presse Congolaise (UNPC). Ces derniers lui reprochent d’avoir usé des abus de pouvoir.
Pour eux, Kasonga Tshilunde s’est livré dans une démarche unilatérale. Ils ont confirmé que leur confrère ne se reconnait pas dans cette démarche.
Le Président de l’UNPC s’est permis de faire de déclarations médiatiques sans se référer au Comité directeur de cet organe régulateur.
Rappelons que le Journaliste Eliezer Ntambwe a passé 10 jours dans le filet de la Justice Congolaise, depuis le parquet jusqu’à la prison. Il était accusé par le Gouverneur du Kasaï-Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji pour avoir tenu des propos diffamatoires à son encontre.
Christophe Kabeya