Par Liévin LUZOLO
L’Eglise du Christ au Congo (ECC), dénonce la corruption ettentatives de corruption de grands électeurs par les différentscandidatsgouverneurs. Devant la presse, mardi 19 février, l’ECC a dénoncécequ’elle a appelé corruption à grandeéchelle des députésprovinciaux par des candidats aux élections des gouverneurs de province et de sénateurs.
À ceteffet, les magisteres de l’ECCsontmontés au créneau pour dénoncercequ’ilsappellent les antivaleurs.L’Eglise du Christ au Congo a interpellé non seulement les candidatssénateursetgouverneurs, maisaussi les grands électeurs qui sont les députésprovinciaux sur ces soupçons de corruption.
“L’alternancepolitique ne peutêtrebénéfique pour la démocratiequ’à condition que la corruption soitcombattue”, ont-ilsdéclaré.
Pour le pasteur Eric Nsenga, porte-parole de l’ECC, “si, pour des grands électeurs, la chambre haute qui est le Sénat, les gouverneurs, les assembléesprovinciales qui doiventconstituerl’architectureinstitutionnelle de notre pays, il se passe la corruption à ceniveau-là, nous nousinquiétons sur l’avenir de notredémocratie”.
A ceux qui demanderaient à l’Eglise de se contenter des affaires religieuses, l’ECC a uneréponse: “Si nous dénonçons les abus, les antivaleurs, celarentredansnoscompétences des sentinelles de la Nation, les gardiens des valeursmoralespubliques, maisaussid’acteursdans le jeupolitique”.
L’Eglise du Christ au Congo qui n’entend pas se limiter à la seuledénonciation, affirmedétenir des preuves de ces corruptions.
“l’ECCentendmettre à la disposition de la justice congolaisetoutessespreuves aux fins d’uneéventuelle instruction judiciaire”.
Cependant, pour mener à bon port cette initiative, les protestants annoncent déjà la tenue, dans les prochainsjours, d’unegrande concertation à laquelle sera associéel’églisecatholique et d’autresmouvements de la sociétécivile pour proposer des actions concrètes.