Dans ses pages d’opinions libres, Me Jean-Claude KATENDE, président national de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), qui ne voit pas encore des grands changements sociaux depuis l’avènement du nouveau régime, estime que même le pouvoir peut, toute fois, procéder par des petits changements qui peuvent impacter positivement et définitivement la vie sociale des congolais en général et des Kinois en particulier. Prenant le cas de L. D KABILA qui est connu aujourd’hui pour avoir interdit de s’assoir à deux sur le siège de devant d’un taxi, le défenseur des droits de l’homme propose au régime actuel de s’attaquer aux embouteillages qui peuvent marquer le quinquennat de ce régime, en attendant des grands changements.
« Le peuple congolais n’attend pas que de grands changements pour sentir qu’un nouveau pouvoir est en place en RD Congo depuis janvier 2019. De fois, de petits changements ont un impact significatif sur la vie du peuple et sur la réputation des dirigeants politiques. Mze L. D KABILA est reconnu comme celui qui avait mis de l’ordre dans le transport en commun à Kinshasa, en interdisant la pratique qui avait été instaurée par les taximen de transporter deux personnes sur le siège de devant. Ce changement est resté gravé dans la mémoire collective pendant que d’autres grandes choses réalisées par Mze L.D KABILA sont déjà oubliées. Dans la ville de Kinshasa, réduire les embouteillages peut impacter positivement la vie sociale, économique et sécuritaire des Kinois », a-t-il écrit.
Selon le président de l’Asadho, à Kinshasa, les embouteillages sont plus le fait de l’indiscipline des usagers de la route (surtout les conducteurs de bus et taxis), du manque d’autorité des policiers à cause de leur vulnérabilité à la corruption que du trafic. Donc on peut y mettre de l’ordre. Comment alors y parvenir ? Jean-Claude KATENDE propose un fouet moderne.
« Sous Mze KABILA, le fouet a été utilisé pour mettre de l’ordre dans le transport en commun. Ce qui a été décrié par les défenseurs des Droits de l’Homme, car pratique rétrograde en démocratie. Mais il est possible d’utiliser le fouet moderne qui est la loi en l’appliquant très rigoureusement à l’égard des usagers de la route qu’à l’égard des policiers corrompus qui sont aussi à la base des embouteillages injustifiés », a-t-il expliqué.
Selon le « Gardien du Temple», mettre de l’ordre dans ce domaine aura pour conséquence la réduction des embouteillages. Et la réduction des embouteilles entrainera sensiblement l’arrivée tôt des parents à la maison, les dépenses en carburant vont diminuer mais aussi la protection de la santé et des relations socio-professionnelles. Car « dans les embouteillages, les gens s’insultent mutuellement au point que tout le monde entre en colère. Ceci affecte la santé. Les gens arrivent au lieu des services déjà énervés et cela crée des conflits entre le chef et ses collaborateurs ». Il note également que cela aidera la protection de l’environnement car, quand on consomme moins de carburant mieux se porte notre environnement. Enfin, Jean-Claude KATENDE estime que l’autorité de la police sera restaurée. « Quelqu’un a dit que la crainte du gendarme est le commencent de la sagesse. En appliquant rigoureusement la loi, les usagers de la route respecteront le code de la route et l’autorité de l’Etat se fera sentir », a-t-il conclu.
Rappelons que pour pallier à cette question d’embouteillages dans la ville province de Kinshasa, le nouveau pouvoir, dans le cadre de son programme d’urgence de cent jours, construit déjà les sauts de mouton sur des grandes artères de la capitale.
*Liévin LUZOLO/carmelmedia.info*
