Par Michael Bakemba
Lors de la cérémonie de remise et reprise entre le secrétaire général sortant de l’UDPS, Jean-Marc Kabund et l’entrant Kabuya, le mercredi 22 mai, le Président ad intérim, Kabund a éclairé l’opinion sur toutes les questions qui mettent en mal la cohésion au sein du parti présidentiel.
En ce qui concerne son choix sur Kabuya, le président de l’UDPS a déclaré que c’est un choix stratégique.
“Cette cérémonie traduit l’existence d’une véritable démocratie à l’UDPS. Après trois ans, comme secrétaire général, je viens là de céder ma fonction à Augustin Kabuyqui qui est un grand combattant. Ce choix est stratégique. Nous pensons que pendant cette période, Augustin Kabuya rempli le profil nécessaire et il a des épaules larges pour faire face aux situations que nous vivons actuellement au sein du parti. Et qu’il va très bien faire son travail au profit du parti”, s’est-il défendu.
Face aux critiques de ses détracteurs au sein du parti, le premier vice-président de l’Assemblée nationale est catégorique et affirme qu’il est dans ses droits, en tant que président ai, de choisir et nommé un secrétaire général.
“Je ne veux pas rentrer dans ce débat de bas niveau. Nous sommes une organisation et comme telle, quelle est cette organisation qui n’a pas prévu l’intérim ? Je crois qu’en tant que organisation la procédure d’intérim est prévue. Il faut aller au-delà de ce que les textes disent. Nous sommes un parti politique. Et tout ce que nous faisons repose sur la problématique politique qui depende des enjeux de l’heure. Actuellement, nous voulons que le Président réussisse son mandat. Ceux qui veulent qu’on organise un congrès pour déposséder Fatshi du parti, n’aime pas qu’il ait tout ce dont il a besoin pour finir son mandat. Mais nous, de notre côté, nous pensons que déjà le parti avait prévu l’intérim au cas où le président n’est pas empêché définitivement. Et c’est le secrétaire général qui assume cet intérim. Et nous nous trouvons dans ce cas de figure. Et le secrétaire général qui joue l’intérim du président du parti, investi, en vertu du pouvoirs qui lui été conféré, à travers le mandat qui lui a été confié le 22 février, le secrétaire général. Et là, il agit comme président du parti. Nous estimons que le chien aboie la caravane passe”, a-t-il expliqué.
Pendant que certaine opinion evoque la crise au sein du parti présidentiel, JM Kabund balaye cette affirmation d’un revers de main.
“Il n’y a pas crise au sein de l’UDPS. Nous avons eu des plus durs que ça. Nous sommes un parti démocratique avec grande influence en notre sein et les débats démocratique sont permis en notre sein. Il y a également des contradictions, cela fait la beauté de la démocratie au sein du parti. Il n’y a pas crise et avec le temps, les gens vont se calmer et le parti va continuer à exister comme si rien n’était”, a-t-il conclu.
*Michaël R.Bakemba*
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