Kabinda, chef-lieu de la province de la Lomami, est désormais un calvaire, pour les fonctionnaires de l’Etat, qui sont obligés de retirer leur salaire auprès de la TMB. Le SOS est de plusieurs agents des ministères de l’EPST et de la Santé, qui croupissent face au théâtre de cette banque.
Incroyable mais vrai, nombreux sont ces agents de l’Etat privés de leur salaire mensuel, à cause des raisons d’ordre à dormir debout.
“À la place de i, les agents de la banque qui auraient fait la saisie ont noté u. Cependant, le nom complet est le mien, y compris toutes les autres informations. La TMB me dit d’attendre la correction de Kinshasa. Malheureusement, je suis à Kabinda, il y a plus de six mois. Mes enfants meurent de faim, toutes mes activités sont bloquées. Qu’est-ce qui se passe à la TMB, au moment où les autorités provinciales n’osent dire mot?”, s’est plaint un fonctionnaire.
Visiblement, Kabinda se porte mal. L’éventuelle crise qui semble sévir au niveau national, aurait planté ses racines dans cette ville de l’ancienne province du Kasaï Oriental.
“La banque TMB qui paie les fonctionnaires de l’Etat, lance un agent de l’Etat, ne ménage aucun effort pour récuser la paie aux fonctionnaires dûment en ordre avec l’Etat, au motif de certaines erreurs matérielles taillées sur mesure”.
Kabinda pue de la pauvreté.
Il est, en effet, vrai que cette ville, chef-lieu de la province de la Lomami tient le coût essentiellement grâce à l’agriculture.
De ce fait, les rares congolais moyens sont des enseignants et autres fonctionnaires de l’Etat, des ministères dont la Santé, l’ESU, l’Intérieur etc.
La sonnette d’alarme est lancée aux autorités du pouvoir central, loin de faire semblant à l’exécutif provincial, de prendre leur responsabilité à main. Pourvu que justice soit rendue à ceux qui le méritent.
La TMB reste un des partenaires de l’Etat, parmi les banques. Il urge, tout compte fait, de s’imprégner de la triste aventure dont les faits sont portés à charge de cette banque.
L’ultime mobile de ce cri d’alarme étant de sauver des vies humaines, en mettant l’intérêt supérieur au centre de toute action politique.
Jacques Kitengie/ carmelmedia.info