Dans le but d’examiner le contour de l’incident malheur survenu lors de la plénière du 30 avril dernier entre le président Alexis Thambwe Mwamba et la sénatrice Bijoux Goya,les femmes membres du Front Commun pour le Congo,”FCC”, se sont réunies ce 3 mai 2020, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Dans une déclaration après ces assises,les femmes de la plateforme dont Joseph Kabila est autorité morale constatent que la sénatrice Bijou Goya a, au cours de cette plénière, pris la parole sans autorisation préalable et s’est livrée à une escalade verbale injurieuse à l’endroit du président de la Chambre Haute du Parlement.
“Les femmes du FCC regrettent que, lors de sa sortie médiatique du vendredi 1er mai 2020, la sénatrice Bijou Goya ait poursuivi son entreprise en traitant de pervers le président du Sénat. Les femmes du FCC fustigent et dénoncent la montée en puissance de la manipulation politique et de la désinformation dans le but de discréditer l’image de marque de l’honorable président du Sénat”, peut-on lire dans cette déclaration.
*La sénatrice Bijoux Goya n’aura pas le soutien de ses collègues pour faire chuter le speaker de la Chambre Haute du Parlement*
Dans ce même document,les femmes du FCC rappellent que Bijoux Goya,élue du Haut-Katanga sur la liste de AFDC-A de Modeste Bahati n’a pas
agi en tant que femme, mais plutôt parlementaire et politique.
“Et qu’à ce titre, ses initiatives qui doivent se conformer au règlement intérieur du Sénat et aux us et coutumes parlementaires, ne peuvent pas rester sans réponse politique. En cas de réaction, il ne faut pas la transformer en combat féministe”, martèlent les femmes de la plateforme de l’ancien président de la République.
En outre, elle rappellent que la sénatrice Goya n’est pas à son premier forfait du genre. Il n’y a donc pas lieu de crier à la victimisation féministe ;ces femmes désapprouvent l’ingérence opportuniste de certains compatriotes et mouvements féministes qui cherchent à entretenir au sein de l’opinion publique, du
sensationnel sur fond de la supercherie en rassurant à l’opinion nationale et internationale que l’ancien ministre de la justice et des gardes sceaux, Alexis Thambwe Mwamba, est respectueux de la dignité et de l’honneur de la femme, et y veillera au long de son mandat.
Par conséquent, les femmes du FCC réitèrent leur soutien indéfectible au président du Sénat et prônent le respect des valeurs telles que
l’honnêteté, la discipline, la loyauté et la moralité politique.
Jean-Paul Kabeya/ carmelmedia.info

