Une semaine seulement après sa tournée dans le district de la tshangu, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a été, vendredi 28 août, à la funa. Deux formations médicales ont bénéficié d’un don des matériels médicaux, des kits sanitaires et autres vivres.
Première étape, le centre de santé de kitokimosi dans la commune de selembao.
Le don est constitué de 30 sacs de riz, 30 lits, 30 matelas, 5 cartons de sardines, 5 cartons de pilchards, 2 sacs de sucre, deux cartons des désinfectants, 2 cartons d’eau de javel, 10 citernes de 160 litres, 2 citernes de 500 litres
Augustin Mankesi, bourgmestre de cette juridiction, a salué cette troisième visite de l’autorité urbaine après la visite de l’orphelinat “c’est ma part” et le lancement de l’opération sokola upn. Ce qui lui a valu le statut de notable de la Commune de selembao, a renchéri le bourgmestre de cette commune.
Comme en pareille circonstance, il a relevé les différents problèmes qui touchent ses administrés. L’absence de l’énergie électrique, l’eau potable et les érosions. A cela s’ajoutent la criminalité, la délinquance juvénile que l’effectif faible de la police et le manque de moyens n’arrivent à contenir. D’où, l’implication de l’autorité pour résoudre toutes ces difficultés dont la priorité est la lutte anti érosive à l’approche de la saison de pluie.
Quant au médecin directeur de cette formation médicale construite en 1971, il a circonscrit les besoins du centre dont il a la charge, notamment la faible capacité d’accueil, soit 30 lits. D’où sa requête pour la construction d’une extension pour mieux servir cette population à majorité modeste. Pour remédier au manque d’eau et d’électricité, le médecin directeur a sollicité l’installation d’un forage ainsi que d’une source d’énergie. Il a évoqué le manque des matériels avant de saluer la remise du don qui s’offre comme une réponse à leurs cris de détresse. Il a enfin reconnu que ce don va booster le développement du secteur de la santé à Kinshasa.
Pour sa part, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a déclaré que ce geste est une manifestation de sa volonté de moderniser et développer les structures sanitaires publiques conformément au plan de développement du secteur de la santé.
Puis, l’autorité urbaine a procédé à la remise symbolique du lot. Deuxième formation médicale à bénéficier du don de la ville, l’hôpital général d’Etat de référence de Ngiri ngiri. Et c’est sous les acclamations et les cris de joie de la population et des corps médicaux que le gouverneur de la ville a remis officiellement ces matériels.
La bourgmestre de Ngiri Ngiri profite de cette tribune pour louer l’initiative avant d’exprimer toute une batterie de désidératas.
Lesquels ont été également relayés par le médecin directeur de cet hôpital.
Avec un effectif pléthorique de 779 agents, cet hôpital public construit en 2012 avec une capacité d’accueil de 50 lits manque plusieurs équipements de pointe, une source alternative d’énergie, un bâtiment et des matériels pour une salle d’urgence digne d’une formation médicale de cette trempe, un laboratoire bien équipé et une banque de sang. Quant à la morgue, elle a grandement besoin d’être élargie. Pour ses ressources propres, le médecin directeur a sollicité la reprise du partenariat avec la DGRK. Sur le champ, le chef de l’exécutif provincial a recommandé à la ministre de la santé de se pencher sur les préoccupations soulevées pour des solutions idoines.
Après la remise symbolique, le patron de la ville a visité le service de la maternité et gynécologie ainsi que la médecine interne. Sur son passage, il a été interpellé par des gens gardés prisonniers faute d’honorer les frais des soins et autres services dont ils ont bénéficié.
Gentiny Ngobila Mbaka a honoré leurs factures sur le coup, conscient qu’un hôpital ne peut constituer un lieu d’habitation, peu importe les raisons surtout pour des enfants.
Rosymaque/ carmelmedia.info

