Réagissant dans l’émission le débat sur top Congo, ce mardi 29 Septembre 2020, en début de l’après midi, la Ministre Yollande Ebongo a déclaré que tout detenteur d’un numéro matricule devrait s’enregistrer avant le 30 septembre 2020. Après cette date, tous ceux qui ne figuront pas dans le fichier, ne pourront plus exister.
“Nous pourrons rallonger la date mais en attendant, tout fonctionnaire matriculé devrait se présenter dans le service auprès dequel il a été affecté, pour être enregistré et ainsi travailler comme il se doit. Il existe tellement des fictifs qui bouffent inutilemment l’argent de l’état, a -elle ajouté.
L’objectif poursuivi est d’avoir un fichier maitrisé d’ici decembre pour le déclarer dans le budget 2021.
La Ministre a insisté sur le fait qu’il existe des monstres à plusieurs têtes. Il y a des doublons parfaits et imparfaits, des personnes qui sont payées dans plusieurs secteurs.
“J’ai mis en place cette Opération. Il s’agit en fait d’ une Commission qui nettoie le fichier de l’Etat afin d’examiner au cas par cas les dossiers de NU”, signale Yollande Ebongo qui se félicite du fait que “plus d’1 million d’agents ont été budgétisés”.
Répondant aux questions des auditeurs, Yollande Ebongo déplore le fait que “plus de 800 mille personnes ont obtenu le numéro matricule, alors qu’en réalité seulement une centaine a été identifiée. Après des arrêtés polémiques, “nous sommes en harmonisation des vues. Bientôt, ca sera le bout du tunnel. Les secrétaires généraux vont entrer dans leur droit, rassure-t-elle.
La Ministre de la Fonction publique avant de chutter, a explicité le processus de rajeunnissement de l’administration publique ou plus de 40 actions ont été menées.
“Le rajeunissement de l’administration publique via l’École nationale d’administration (ENA) dont la promotion Fleuve Congo a fini, la mise à la retraite honorable et la formation en terme de renforcement des capacités des agents pour lequel j’ai obtenu le financement”, révèle Yollande Ebongo i en parlait r comme “les 3 grands axes” de la réforme de la Fonction publique.
Arciyenne MWINDA/ carmelmedia.info