Le Jeune leader du Front Commun pour le Congo et président de la ligue des jeunes de l’AFDC-A aile Néné Nkulu, Jolou Abangapkwa est revenu sur la dernière sortie médiatique de l’ambassadeur des États-Unis en République démocratique du Congo Mike Hammer, qu’il qualifie de crise d’orgueil d’un esprit de colon.
En effet, sur les colonnes du magazine Jeune Afrique, l’ambassadeur des États-Unis en poste à Kinshasa depuis décembre 2018, étale son implication dans le jeu politique congolais et son désamour vis-à-vis du sénateur à vie Joseph Kabila Kabange. Dans une phrase jugée dénigrante «je n’ai pas besoin de voir Kabila», d’après Abangapkwa l’ambassadeur minimise la dimension de l’ex président de la Rdc.
Il a dénoncé cette prise de position qui trahit une volonté du Yankee d’orienter la politique de la Rdc dans le sens de ses préférences, lui qui ne cache pas son choix d’un camp politique.
Dans la foulée, le jeune leader de L’AFDC-A a fustigé cette ingérence non voilée de Mike Hammer qui devrait revoir ses cartes après le rejet par le parlement de son projet de balkanisation qu’il a tenté d’exécuter à Minembwe. Il a regretté l’influence négative de ce diplomate qui est, selon lui, à la base des tensions qui se présentent dans leur coalition.
Par ailleurs, Jolou Abangapkwa a garantie à l’ambassadeur la résistance des nationalistes derrière leur leader Joseph Kabila Kabange et ses lieutenants comme leur autorité morale Néné Ilunga Nkulu. C’est-à-dire que la RDC est au centre des conflits d’intérêts internes et externes permanents qui malheureusement plombent son décollage socioéconomique.
Hubertine Kalala

