Ce mardi 23 mars 2021 dans la matinée, le bureau du président Christophe Mboso a été assiégé par les assistants parlementaires qui ont perturbé ainsi les activités à l’hémicycle du palais du peuple.
Ils réclamaient leurs arriérés des mois de janvier et février et ainsi que des primes.
Au nom du bureau, la questure a pris langue avec les manifestants pour clarifier la situation et appeler ces derniers au calme et à la compréhension. La situation globale du pays étant déjà difficile à cause de la pandémie à Corona virus.
Le conseiller administratif de la questeure a circonscrit la situation et a éclairé la lenternes.
“Il se constate depuis un temps, un remue-ménage dans le groupe des assistants parlementaires autour de la question de leur rémunération, notamment des arriérés et compléments. Mais ce qu’il convient de dire à l’opinion est qu’il n’est pas dans le chef du bureau de l’Assemblée nationale actuel de refuser de répondre à leurs préoccupations. Il ne s’agit pas non plus d’une négligence dans le traitement de leur dossier”, a-t-il dit.
Il a continué en leur rafraîchissant la mémoire qu’ il y a de cela trois jours que le bureau de l’Assemblée nationale a échangé avec un groupe des assistants parlementaires.
” Pas plus tard que 72 heures, le bureau de l’Assemblée nationale a eu une discussion avec un groupe d’assistants parlementaires, avec lequel l’accent a été mis sur la nécessité d’une séance de travail avec une délégation restreinte en vue de clarifier entièrement la situation”.
Le conseiller administratif a appelé les manifestants au calme et d’afficher une attitude de compréhension, car le dossier est sur la table du bureau de l’Assemblée nationale et que la situtation de janvier et février 2021 est en voie d’être réglée dans le contexte de l’évolution politique actuelle.
Pour le bureau de l’Assemblée nationale, la réaction des assistants parlementaires est compréhensible, surtout quand ils n’ont pas la bonne information.
L’actuel bureau, a expliqué par ailleurs, qu’il hérite d’une situation qu’il n’a pas geré, car ce bureau est là il y a à peine deux mois. Il est donc impossible, en deux mois, de régler tous les problèmes et dans un contexte économique difficile.
“Tous les problèmes, qu’il s’agisse de la paie du personnel administratif, des honorables des députés ou encore des assistants parlementaires, le bureau actuel passe en revue l’ensemble de la situation de manière à y réserver une suite satisfaisante”, a renchéri le conseiller de Mme le questeur.
S’agissant des revendications de ces assistants parlementaires, le bureau estime que cette question doit d’abord être tirée au clair et traiter au cas par cas, parce qu’il existe une catégorie de députés qui sont sans assistants. De même, il y a des assistants sans notification, raison de plus pour que la situation soit avant tout tirée au clair pour déterminer qui a droit à quoi et pour quelle période, a expliqué par ailleurs le conseiller administratif de la questeure.
Tous ces éléments mis ensemble permettront au bureau de cerner la question dans sa globalité et d’y réserver des réponses idoines, a-t-il conclu.
Il sied de noter que, les arriérés de l’année 2020 des assistants parlementaires ont été soldés grâce à la décision du président Christophe Mboso Nkodia Mpwanga.
Hubertine Kalala

