La coordonnatrice de la cellule de communication du gouverneur de la ville de Kinshasa Belise Okonda est de la race des battantes, en tout cas de celles qui se frayent le chemin de la réussite parmi les hommes au prix de dure labeur et de la compétence.
Elle l’a démontré au cours d’une conférence-débat organisée par la Jeunesse Missionnaire en Christ de l’église Cité Béthel, église chère au pasteur Moïse Mbiye dit “la réserve de l’Éternel”.
Cette conférence qui va se poursuivre ce samedi 27 mars 2021 a eu lieu au temple de cette église en présence de plusieurs jeunes ainsi que de plusieurs invités.
“L’impact de la femme entrepreneure dans la société”, tel est le thème exploité par cette vaillante journaliste qui a mis en exergue ses atouts de fervente enseignante.
Profitant de cette tribune organisée avec soin dans un style révolutionnaire et moderne digne des communicologues avant-gardistes, Belise Okonda a rappelé les différentes péripéties pour arriver à l’institution de la journée internationale des droits de femmes le 8 mars 1975 et plus tard à consacrer tout le mois de mars à la réflexion sur les stratégies pour atteindre la parité. Ce qui impose à la femme une certaine discipline et du sérieux, loin de tout folklore à l’exemple des festivités de jouissance et tout juste de port des pagnes.
Le numéro un de la cellule de communication du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a donné la différence entre une femme ordinaire et une femme extraordinaire. Contrairement à la première, la femme extraordinaire est celle, peu importe son champ d’exploitation ou d’activité, marque son environnement par l’excellence de la mission qu’elle accomplit. Celle-ci peut être femme au foyer, entrepreneure, journaliste, etc. mais qui met de la minutie à ce qu’elle fait pour atteindre ses objectifs. Cette femme extraordinaire peut être cette maraîchère qui au fil des années de labeur produit plusieurs universitaires, hommes tout comme des femmes de valeur.
La femme chrétienne, puisque c’est elle qui est au centre de débat, doit-elle se battre pour se frayer une place dans la société ? la femme extraordinaire ne sacrifie t-elle pas son foyer au profit d’une certaine notoriété ou d’un certain leadership? Comment devenir une femme extraordinaire en ne perdant pas sa foi en Dieu ni en compromettant son engagement envers Dieu?
Autant de préoccupations auxquelles Bélise Okonda a répondu avec sagesse à la grande satisfaction de tous les jeunes, hommes et femmes qui ont reconnu que le parcours élogieux de cette dame apparemment femme de fer mais qui a dévoilé une autre facette d’elle. Humaniste, pourrait-on dire.
Laquelle a inspiré plus d’un.
De son parcours, on retiendra que c’est à force de travail, de détermination et de quête d’excellence qu’on s’affirme. Très jeune lancée dans le métier de journaliste, plusieurs fois attachée de presse et chargée de communication de grandes personnalités politiques, détentrices d’une licence de l’Ifasic et d’autres diplômes de grandes institutions de formation étrangères, Belise Okonda est aujourd’hui un exemple de persévérance pour la jeune génération.
“Tout ne s’obtient pas à coup de prière”, a déclaré Belise Okonda.
Le rendez-vous est donc pris pour le samedi prochain pour décortiquer les aspects spirituels de ce thème, au centre de cette conférence organisée dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.
Rosymaque/ carmelmedia.info
