La Cour de Cassation a condamné l’ancien ministre de l’EPST a trois ans de servitude pénal et son fils Joël à six mois pour blanchiment des capitaux dans un procès en flagrance le jeudi 29 avril tard dans la soirée et a ordonné son arrestation immédiate.
Devant les juges, les avocats de Willy Bakonga ont rejeté les accusations de détournement des deniers publics et de blanchiment des capitaux portées contre leur client. Alors que les informations concernant la somme d’argent saisie dans les valises du prévenu à Brazzaville faisaient état de 33.500 dollars américains. Pas pour autant constituer un crime, selon la défense car en sa qualité de sénateur ou ministre ou promoteur des écoles ” Le Sévigné”, il ne peut pas manquer cette sommes.
“Il est vrai que notre client détenait une somme d’argent mais cela ne constitue nullement les accusations de blanchiment d’argent porté contre notre client par le ministère public. En tant que ministre, sénateur ou encore promoteur des écoles, il ne peut manquer cette somme d’argent”, a déclaré un des ses avocats.
Par contre le prévenu Bakonga a reconnu le fait d’avoir à sa disposition une somme d’argent mais que cela était consacré pour sa prise en charge médicale car il a été empoissonné.
Il sied de signaler que dans les prochains jours l’ex patron de l’EPST Willy Bakonga fera face à un deuxième procès consacré au détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base et l’enseignement à distance pendant la covid-19.
Hubertine Kalala