Grève des enseignants en RDC : Claudine Ndusi interpelle le gouvernement sur la rentrée scolaire 2024-2025

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La situation éducative en République Démocratique du Congo est de plus en plus préoccupante. L’honorable Claudine Ndusi Mkembé, députée du territoire de Kabare, a adressé une question écrite au ministre nationale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, concernant l’effectivité de la rentrée scolaire 2024-2025 et les suppressions des zones salariales. Cette correspondance, déposée le 15 octobre 2024, reflète les inquiétudes croissantes des parents et des élus face à une crise qui s’installe.

Après 45 jours depuis le lancement de la rentrée scolaire, le malaise est palpable. Les écoles publiques demeurent fermées, laissant des milliers d’élèves dans l’incertitude. La grève des enseignants, qui s’oppose à des conditions de travail jugées inacceptables, a plongé le secteur éducatif dans le chaos. L’honorable Claudine Ndusi ne cache pas son inquiétude face à cette situation alarmante.

Dans son courrier, l’élue souligne que la grève des enseignants est accompagnée de manifestations et de marches organisées par les élèves dans la province du Sud-Kivu, particulièrement dans le territoire de Kabare. Cette mobilisation révèle une colère latente et une demande urgente de changement dans le système éducatif.

« En tant qu’élue du peuple et mère, je suis particulièrement préoccupée par l’impact de cette grève sur l’éducation de nos enfants », a-t-elle déclaré. Cette crise met en lumière non seulement les revendications des enseignants, mais aussi le droit des élèves à une éducation de qualité.

Le non-respect du calendrier scolaire aggrave les difficultés déjà rencontrées par les familles, qui espèrent voir leurs enfants bénéficier d’un enseignement adéquat. Le fait qu’aucune école publique n’ait ouvert ses portes dans le territoire de Kabare pose une question cruciale sur l’engagement des autorités à garantir l’éducation.

Les représentants des enseignants, quant à eux, ne se laissent pas intimider. Ils exigent des réponses concrètes du gouvernement concernant leurs revendications, notamment l’amélioration des conditions de travail et des augmentations salariales. Les suppressions des zones salariales, en particulier, sont un sujet de préoccupation majeur pour les enseignants.

La réponse du gouvernement à cette crise reste encore à déterminer. Claudine Ndusi appelle à un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes pour trouver une solution pérenne. « Nous devons agir rapidement pour éviter d’irreversibles conséquences sur l’éducation de notre jeunesse », a-t-elle affirmé.

Les parents, de leur côté, s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants, alors que les manifestations continuent de se multiplier.

La crise de la rentrée scolaire 2024-2025 est un reflet des défis plus larges auxquels fait face l’éducation en RDC. Les élus, les parents et les élèves attendent des mesures concrètes et efficaces pour rétablir l’ordre et permettre aux enfants d’accéder à une éducation digne.

Il est impératif que le gouvernement prenne en compte les préoccupations exprimées par L’honorable Claudine Ndusi et d’autres acteurs du secteur éducatif. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui doivent agir pour sortir l’éducation congolaise de cette impasse.

 

 

Claude Baguma

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