Dans un tournant majeur pour le commerce transfrontalier, le régime commercial Simplifié (RECOS) a été lancé officiellement aujourd’hui aux postes frontaliers de Kavimvira et Gatumba. Cet événement, co-présidé par le ministre congolais du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, et la ministre burundaise du Commerce, Industrie, Transports et Tourisme, Marie-Chantal Nijimbere, représente un espoir de dynamisation des échanges entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi.
Une mesure attendue par les petits commerçants
Le lancement du RECOS est salué comme un véritable soulagement pour les petits commerçants et les populations vivant le long de la frontière. Cette initiative vise à simplifier les procédures de dédouanement et à réduire les coûts de transaction, permettant ainsi une circulation plus fluide des marchandises. “Nous avons identifié 66 produits qui bénéficieront de ce régime, ce qui facilitera considérablement le passage des petits commerçants”, a déclaré le ministre Julein Paluku.
Renforcement de la coopération économique
Ce projet renforce les relations commerciales entre la RDC et le Burundi, conformément aux ambitions des présidents Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye. “Ce régime s’inscrit dans la volonté des deux chefs d’États de consolider les liens économiques entre nos nations”, a affirmé Julien Paluku lors de la cérémonie.
Suspension de mesures restrictives
Dans un geste significatif, le Ministre congolais a annoncé la suspension de l’interdiction d’importation temporaire pour certains produits, notamment les bières et boissons gazeuses, mais uniquement pour les marchandises d’origine burundaise. “Cela permettra aux petits commerçants de traverser la frontière sans trop de difficultés”, a-t-il ajouté, soulignant l’importance de cette décision pour le commerce local.
Engagement des administrations frontalières
Les administrations douanières, migratoires et sanitaires des deux pays ont été instruites à respecter ces nouvelles dispositions. “Nous devons garantir une application efficace du RECOS pour soutenir les petits commerçants”, a insisté Julien Paluku, réaffirmant l’engagement des deux gouvernements.
Satisfaction des ministres
Marie-Chantal Nijimbere, la ministre burundaise, s’est également réjouie de cette avancée, exprimant sa fierté face à la mise en œuvre du RECOS. “Cette initiative est un pas important vers l’intégration économique de nos pays”, a-t-elle déclaré.
Un soutien unanime des commerçants
Les petits commerçants, représentés lors de la cérémonie, ont chaleureusement remercié les gouvernements congolais et burundais pour cette initiative. “Nous voyons déjà un avenir plus radieux pour nos affaires grâce à cette simplification des échanges”, ont-ils affirmé.
Appel à un suivi efficace
La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Sud-Kivu et la Chambre Fédérale de Commerce et Industrie du Burundi ont profité de cette occasion pour appeler à la création d’un comité mixte. Ce comité serait chargé de superviser la mise en œuvre du RECOS et d’assurer son efficacité sur le long terme.
Une opportunité de croissance
Le RECOS ouvre ainsi la voie à une meilleure intégration économique entre la RDC et le Burundi, stimulant non seulement le commerce, mais aussi les relations sociales et culturelles entre les deux nations.
Un avenir prometteur
Avec des mesures concrètes en place pour faciliter le commerce transfrontalier, les attentes sont grandes. Ce nouveau cadre pourrait bien transformer le paysage économique régional, offrant de nouvelles perspectives aux acteurs économiques des deux côtés de la frontière.
Le lancement du Régime Commercial Simplifié à Kavimvira-Gatumba représente un moment charnière pour le commerce entre la RDC et le Burundi. Les petits commerçants, désormais plus armés pour naviguer les défis du commerce transfrontalier, peuvent envisager l’avenir avec optimisme.
Claude Baguma