Kinshasa 18janvier 2025
Le centre d’études pour l’action sociale des pères jésuites à Gombe vient d’accueillir ce samedi 18 janvier la première édition de la matinée culturelle de la socoda ( société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins) organisée en collaboration avec l’ONG Losanganya que dirige Carine Pala.
Sous le thème “La protection des arts et de la mode en rapport avec les droits d’auteur” , Joe Mondongo Moyama , Directeur général de la socoda était face à plusieurs artistes notamment des tailleurs,des stylistes,des comédiens,des modélistes,des mannequins,des coordonniers, etc à qui expliqué les objectifs et la mission de la socoda et en quoi la socoda leur est utile.
Selon Joe Mondonga :” la socoda a pour objectif la défense ,l’exploitation,l’administration et la gestion de tous droits d’auteurs dans le sens le plus large du mot et tous les droits connexes ,en République démocratique du Congo et à l’étranger,pour elle même ,ses mandats et pour des sociétés correspondances . ”
Joe MONDONGA MUYAMA a eu les mots justes pour éclairer ses invités sur le bien fondé d’adhérer à la société des droits d’auteurs car nombreux parmi eux ont toujours cru que la socoda est là pour les artistes musiciens uniquement.
“Cette société est une association pluridisciplinaire qui regroupe les danseurs,les artistes musiciens, les artistes plasticiens,mais également les modélistes et stylistes,car y’a des arts dans tous ce que vous faites”. martela Joe MONDONGA MOYAMA.
Il a poursuivi en d’autres mots :”la
difficulté est que les artistes modélistes et stylistes ne savent pas comment adhérer à la la société congolaise des droits d’auteurs et droits voisins.”
Pour le directeur général :”les produits des arts de la mode telques les vêtements,les chaises ,les sacs, chaussures sont protégés par les droits d’auteurs en tant qu’arts appliqués ,conformément au points (I)l’article 4 l’ordonnance loi n.86-033 du 05avril 1986 portant protection des droits d’auteurs et des droits voisins ”
Du rôle de la socoda
Joe Mondonga explique :”Il y’a lieu de retenir que toutes les déclarations d’une œuvre ou un groupe d’œuvres faites par les déclarants à la socoda coop- CA est prises sous réserve ,la déclaration de l’œuvre n’engage en aucune façon la responsabilité de la SOCODA COOP-CA,la sigma étant seul garant à l’égard de la société et des tiers concernant l’originalité de son œuvre et titularité des droits (Article 19 du règlement général)”
Il a ajouté :”Le fait qu’un créateur ait rempli les conditions de l’enregistrement d’une œuvre à la SOCODA COOp-CA. ne lui donne pas de facto des droits. Les droits ne lui sont accordés que lors de l’opération de la répartition à condition que celle ci ait fait preuve d’un rendement économique sur le marché de l’exploitation dans la période et a produits des droits .En d’autres termes , une œuvre ne bénéficie d’une rémunération que lorsqu’elle a été réellement excitée ou diffusée par les utilisateurs dans leurs activités (Article 54in fine du règlement général)”
Pour Carine Pala de l’ONG Losanganya :”
” je tiens à remercier tous ceux qui avaient cru en nous pour la réussite de cette activité, j’exhorte tous les stylistes de se réunir pour l’épanouissement de notre travail car l’union fait la force dit on et je demande aux artistes comédiens et d’autres d’emboîter les pas pour l’épanouissement de notre culture.”
Quant à NGOIE kabongo, représentant de la ministre de la culture et conseiller en culture : “Je tiens à encourager cette initiative, particulièrement Madame Carine pala et la socoda car c’est un grand combat pour soutenir ces genres d’activités . Les droits d’auteurs c’est un défis en RDC et la ministre de la culture tient cela à cœur pour qu’on puisse améliorer et moderniser la gestions collectives. et pour qu’on y arrive, cela est une affaire de tous et nous devrons arrêter d’aller chercher ailleurs car nous avons tout ici dans notre pays. Moi même je suis habillé par un artiste congolais. Pour la question de droits d’auteurs, il est important et je demande à toutes les stylistes d’aller se faire enregistrer à la socoda pour une bonne protection de leurs œuvres .”
Plamedie Ndaradi (Carmel média )