Kinshasa 23janvier 2025
C’est depuis 2021 que les anciens agents de la commission électorale nationale indépendante de la RDC,ceni RDC , réclament 21 mois d’arriérés de salaire et leurs indemnités de sortie au successeur de Corneille Nangaa, Denis Kadima, à la tête de cette institution d’appui à la démocratie.Apres plusieurs manifestations sans solution devant le siège situé sur blvd du 30 juin à Gombe , c’est le sit in depuis hier mercredi 22 janvier.
Ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure càd passer nuit à la belle étoile du mercredi à ce jeudi 23 janvier d’abord.
Parmi eux l’ancien conseiller de Corneille Nangaa,Me Joël Mapatano explique : “Nous sommes les anciens agents de la commission électorale nationale indépendante (CENI) . Nous avons décidé de passer nuit devant le siège de cette institution pour exiger le paiement de nos 21mois d’arriérés de salaire et d’indemnités de sortie bloqués par le président de la ceni ,Dénis kadima kazadi.
Et ce , foulant au pied les instructions données par le Président de la République et la première ministre il y’a 3 Mois passés à ce sujet.”
Et il poursuit :”c’est depuis 2021 que nous réclamons nos droits, nous organisons tous les vendredis de manifestations ici ,devant le siège de l’institution, malheureusement nous constatons que ça n’aboutit à rien, c’est pourquoi nous avons opté de passer nuit à la belle étoile jusqu’à ce que nous obtiendrons gain de cause .Nous avons tout ce qu’il faut pour résister ici tels que nos tentes , l’eau et tous ce qu’ils nous faut pour rester ici devant le siège de cette institution peut importe le temps que ça prendra “.
Les manifestations invitent,selon Me. Joël Mapatano ,le chef de l’État ainsi que le gouvernement à s’impliquer de nouveau pour qu’ils soient vite rétablis de leurs droits.
“Nous appelons le gouvernement et le chef de l’Etat d’intervenir à nouveau pour que nous puissions enfin percevoir nos arriérées de salaire et d’indemnités de sortie bloqués par le bureau l’actuel du président de la ceni malgré les dernières instructions .Nous nous posons de questions sur les refus du président kadima d’obtempérer aux institutions du président de la république !” S’exclame t-il
Cette situation implique plus de 300 familles d’anciens membres de la centrale électorale congolaise , cadres et agents de cette institution d’appui à la démocratie dans l’ensemble du pays.
Plamedie Ndaradi (Carmel média)
