Pour la speaker de la chambre basse du parlement, il ne peut y avoir dissolution que quand il y a “crise persistante entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. Le président doit, à cet effet consulter le Chef du gouvernement et les présidents de deux chambres du parlement, ensuite décider sur la dissolution”.
“Il n’y a pas crise entre les deux institutions. Il y a sérénité. Ne pas respecter les prescrits de l’article 148 conduit dans une violation des textes. Et la l’article 167 et claire : toute personne qui méconnaît la loi fondamentale peut-être exposé au cas de haute trahison ou violation de la constitution”, a dit Jeannine Mabunda lors de l’échange de vœux ce mardi avec la presse.
“Lors de notre dernière rencontre entre moi et mon collègue du sénat et le Chef de l’État, nous avons tout dit, aussi bien sur la dissolution. C’était un entretien-verité. Et nous avions rappelé au Chef de l’État la ratio legis de l’article 148 de la constitution. Jeter les articles de la constitution en pâture, à des incompréhensions ou des malentendus”, a-t-elle regretté se rappelant de sa dernière rencontre avec Fatshi.
Pour Jeannine Mabunda, cet débat n’a pas sa place à l’heure actuelle, pendant que la population est en proie de l’insécurité.
“C’est un débat accessoire et mineur par rapport à la douleur sociale que vivent nos frère et soeurs. Nos querelles politiques internes et stériles, doivent s’effacer devant l’essentiel”, a rappelé la présidente de l’Assemblée nationale.
Michael Bakemba René/ carmelmedia.info