Répondant à une question d’une internaute, Mme Elodie NTAMUZINDA W, membre de la plénière de la Ceni, a trouvé des mots justes pour répondre aux préoccupations des internautes autour du processus électoral spécialement sur le mandat des membres de la plénière et le processus de leur remplacement.
Selon Élodie Ntamuzinda, les élections organisées par la Ceni dirigée par le président Corneille Nangaa ont été crédibles, transparentes et apaisées.
Pour elle, la CENI est une institution d’appui à la démocratie régie par la Constitution du pays (Art 211), les lois et textes réglementaires en vigueur au pays dont la loi électorale, la Loi organique et le Règlement Intérieur et Règlement Administratif et Financier (RAF) et ce, constituée des organes suivants :
1. La Plénière
2. Le bureau,
3. Le Secrétariat Exexutif Nationale,
4. Les Secrétariats Exécutifs Provinxiaux et
5. Les Antennes.
En période opérationnelle, elle recrute les agents temporaires sur toute l’étendue de la République, de nos villages au niveau national.
Les Membres de la Plénière sont entérinés par l’Assemblée Nationale et nommés par ordonnance du Chef de l’Etat, après ils prêtent serment à la Cour Constitutionnelle.
Donc, leur mandat court jusqu’à leur remplacement par d’autres acteurs des différentes composantes qui s’y apprêtent déjà d’ailleurs : (Majorité, opposition et Société civile), et qui suivront le même schéma.
Si cela est inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale en session ordinaire ou extraordinaire, selon les cas et les urgences prioritaires, après entérinement de nouveaux Membres suit la prestation de serment et la page devient tournée.
Nous n’y sommes que des passants, et Mr l’Abbé, le Professeur, Docteur Appolinaire MUHOLUNGU MALUMALU (paix à son Âme), nous l’avait si bien signifié dès le premier jour, juste après notre serment à la Cour Suprême qui faisait office de la Cour
Constitunionnelle en ces termes :
« Soyez toujours prêts avec vos rapports car vous pouvez être remplacés par les autres à tout moment que les besoins liés aux lois s’imposent.
Du moment où vous passez à la remise et reprise avec l’équipe sortante, planifiez déjà la vôtre avec l’équipe qui vous remplacera, car telle est la gestion des affaires d’Etat ».
Sauf que, nous devons tous avoir en tête que cela doit se faire également dans les conditions acceptables ; soumettre les acteurs qui se sont engagés à se démener contre vents et marrais pour avoir cette première alternance pacifique dans l’histoire du pays, à des conditions non conventionnelles parfois n’est pas Africain.
Suivez chers compatriotes : étant en période opérationnelle, d’ailleurs dans le déploiement des matériels électoraux, certains sont sanctionnés soit disant pour avoir bloqué le processus électoral ; et tous les Congolais bénéficiaires de ces services se taisent, au lieu de décrier cet acte, il devient plutôt applaudi! Oh! NON!
Éveillons nos consciences!
Et comme si cela ne suffisait pas, la chaîne des problèmes s’est observée et tout le monde se tait!
Mais, étant une Institution d’appui à la jeune démocratie, nous nous sommes engagés également à faire partis plutôt des solutions que des problèmes!
Et voilà que nous gardons vraiment notre calme et aujourd’hui nous rappelons à ceux qui veulent l’entendre, ce testament de Mr l’Abbé sous la modération du journaliste Paulin MUKENDI :
« Les élections ne pourront jamais résoudre les problèmes de la pauvreté, la famine, l’environnement, l’insécurité (objectif 16 des ODD), l’éducation, les services fiables, la croissance économique, les infrastructures, les inégalités, les villes non assainies, les modes de consommation, les changements climatiques, les eaux et rivières, les écosystèmes, les sociétés non pacifiques et le partenariat au service du développement » ;
Et « ne pas attendre que les gens soient en paix des cimetières pour agir, il faut commencer et les autres viendront continuer”, a-t-elle conclu.
Michael Bakemba René/ carmelmedia.info