Le vice-ministre de la santé Albert M’peti s’est rendu mardi 26 mai 2920 à l’hôpital Saint-Joseph à Kinshasa-Limete où il a donné le go des travaux de réhabilitation de cette institution sanitaire.
Plusieurs personnalités notamment l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, son Éminence Fridolin Cardinal Ambongo, l’ambassadeur de la Belgique en RDC, le bourgmestre de la commune de Limete et tant d’autre ont pris part à cette cérémonie.
Dans son mot de circonstances, le vice-ministre de la santé Albert M’peti Biyombo, a lancé un appel vibrant au bénéficiaire d’en faire bon usage et aussi un bon suivi quant à ce.
L’Union européenne, à travers la Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de développement (COFED), soutient une prise en charge optimale et assure aux patients et à leurs proches des soins de qualité avec un montant de 5 millions d’euros alloué à l’Hôpital Saint-Joseph à Kinshasa-Limete, première structure de référence de la riposte à la pandémie pour 7 communes de l’Est de Kinshasa.
L’Hôpital Saint-Joseph pourra ainsi renforcer non seulement son action au service des personnes affectées par la COVID-19, actuellement assurée par MSF-Belgique dans la phase d’urgence, mais aussi mieux assurer son rôle de structure de référence dans la ville de Kinshasa. L’apport de l’Union européenne permettra un accès amélioré aux services de santé pour la population par la mise en place de tarifs forfaitaires subventionnés. La coopération technique belge, Enabel, accompagnera cette action pour une durée de 24 mois. De plus, l’hôpital bénéficiera d’une réhabilitation fonctionnelle et d’un accompagnement pour renforcer la gestion de ses ressources humaines, financières et matérielles.
Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo a déclaré : « Il est important de renforcer le système sanitaire hospitalier de base si l’on veut faire face aux épidémies. Avec le soutien de nos partenaires, nous espérons répondre aux besoins sanitaires de 600 malades pour des cas bénins ou de moyenne gravité et jusqu’à 5 millions de patients non malades de covid-19 pour une période de deux ans. Nous donnons le meilleur pour améliorer la prise en charge des malades, y compris dans circonstances non liées au Covid-19. Cette action rentre dans le cadre d’un programme de santé de 217 millions d’euros au bénéfice de la population de la République démocratique du Congo. Grâce à notre appui, plus de 8,5 millions de Congolaises et de Congolais ont un accès durable à des soins de qualité et à des prix abordables. »
En complément de son soutien à un parcours de soins et à des traitements sécurisés, l’Union européenne finance l’acquisition de produits pharmaceutiques par la Fédération des centrales d’approvisionnement des médicaments et l’achat d’intrants et équipements médicaux nécessaires à la prévention contre les infections. La fourniture de ces matériels passera prioritairement par le marché local pour soutenir l’industrie et le commerce congolais.
Par ses opération d’urgence et humanitaire conduites par sa direction générale en charge des questions humanitaires, ECHO, l’Union européenne alloue également 1,3 million à la riposte pour répondre aux besoins accrus en matière d’hygiène, de sécurité alimentaire, de protection en période d’épidémie. Cette action est complétée par un financement de 2,6 millions d’euros versé à l’OMS pour la RDC dans le cadre d’une contribution globale.
L’Union européenne intervient également à travers le Projet d’appui à la prévention contre la COVID-19 par la communication pour le changement de comportement pendant et après l’épidémie en partenariat avec la Conférence épiscopale nationale du Congo et l’Eglise du Christ au Congo. Avec un montant de 2 millions d’euros, pendant 9 mois et dans 312 communes urbaines et rurales des 26 provinces du pays, ce projet impliquera des associations laïques et les autres confessions religieuses y compris les musulmans et kimbanguistes.
Contre la pandémie, et avec ses Etats membres, l’Union européenne réaffirme sa position de premier partenaire au continent Africain en mobilisant au total 3,25 milliards d’euros et l’ensemble de ses énergies et celles de ses Etats membres pour accompagner les Etats du continent à répondre aux défis sanitaires, soutenir leurs économies, équiper les personnels soignants et renforcer les mécanismes de résilience sociétale.
Michael Bakemba René
