Une femme engloutie dans sa résidence, Gentîny Ngobila Mbaka interpelle la conscience des kinois.

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La grande pluie tombée sur plusieurs coins de’la capitale a fait plusieurs dégâts jusqu’au causer mort d’hommes.

Le drame survenu à Lemba sur avenue kianza à quelques encablures du pont jetté sur la rivière kalamu séparant la commune de Lemba à celle de Ngaba.
Âgée à peine de 30 ans, elle a été arrachée brutalement à l’affection de sa famille engloutie dans un trou béant qui s’est créé souvent dans sa maison. Celle-ci comme la plupart de résidences dans ce quartier sont bâties sur des égouts et autres collecteurs bouchés devant servir à canaliser des eaux usées et des pluies.

Malgré l’aménagement d’une nouvelle tranchée par l’Office des Voiries et Drainage à la construction du nouveau pont, les eaux des pluies en furie grignotent progressivement les ossatures souterraines de toutes ces maisons. D’où l’écroulement du pavement de cette jeune femme assise tranquillement dans sa maison.
Sa maman et ses enfants ont eu plus de chance, ils ont été retirés des décombres et acheminés dans le centre le plus proche.

Ce drame relance le débat sur la problématique des zones non edificandi, des constructions anarchiques et sur les collecteurs et autres avaloirs, plusieurs fois décrier par l’autorité urbaine Gentîny Ngobila Mbaka après des graves inondations qui ont endeuillé Kinshasa l’année dernière.
En véritable père de famille, il a tenu à consoler la famille éplorée avant de se rendre compte de visu de la réalité.
Pour lui, outre le changement climatisation, la mauvaise gestion des déchets plastiques est à la base des situations déplorées.
L’occasion d’interpeller les kinois qui envahissent les lits majeur tout mineur empêchant la ville de procéder au curage des rivières.

Sans les engins emphibies, l’opération est encore utopique voire impossible.
” Kinshasa ne doit compter des morts à cause de notre propre turpitude, a t-il martelé avant de déclarer que des grandes décisions vont tomber, impopulaires soient-elles .
Le but est de protéger les kinois de ces genres de danger.

Après Lemba, le cortège du numéro un des kinois s’est ébranlé vers l’ex camp Mobutu confronté aux inondations et autres érosions. Avec l’expansion démographique, le camp est envahi par les constructions de fortune qui exposent ses occupants aux intempéries.
Visiblement l’autorité urbaine est décidée à sévir, ne dit-on pas,one fait pas d’omelette sans casser les œufs.

Rosymaque/ carmelmedia.info

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