Le 3 mai de chaque année, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse. L’occasion pour l’ONG Reporters sans frontières (RSF) de dresser un état des lieux sur la pratique du journalisme et de se pencher sur la situation dans plusieurs pays. Sur cette liste, la République Démocratique du Congo est classée parmi les pays en situation dificile (zone rouge), où il est compliqué d’utiliser sa plume en toute liberté.
L’édition 2019 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) montre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est facteur d’une montée de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, continue de se réduire, tandis que les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.La RDC reste, le pays dans lequel Reporter Sans Frontière a enregistré le plus grand nombre d’exactions et d’atteintes à la liberté de la presse pour la deuxième année consécutive en 2018.
Il est donc urgent que le nouveau président Félix Tshisekedi change de politique, surtout que la République démocratique du Congo vient de connaître sa première passation de pouvoir pacifique et démocratique.
Rappelons que la “liberté d’expression reste toujours très fragilisée, y compris dans des sociétés démocratiques, selon RSF
Myce Kassonga

